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Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell

Publié le 02/06/2012 à 10:53 par sariasbooks Tags : coeur background vie amour fond histoire belle roman dieu film fille livre jeune lecture
Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell

Rubrique : coup de coeur des lecteurs, coup de coeur d'Amandine

"Autant en emporte le vent" de Margaret Mitchell

Gros gros coup de cœur pour ce roman, que j’ai – heureusement – lu bien avant d’avoir vu le film (film qui, s’il mérite d’être vu n’arrive encore une fois pas à la cheville du livre).

Au travers des yeux (verts) de Scarlett O’Hara, Margaret Mitchell nous plonge dans l’univers de la guerre de Sécession. Mais contrairement à l’habitude, nous vivons le conflit du côté des Confédérés, les habitants du Sud. Les Yankees sont décrits comme des soldats sans cœurs, alors que l’esclavage est presque présenté comme une gentille affaire de famille. Si d’un point de vue déontologique ce contexte peut déstabiliser, d’un point de vue plus philosophique il permet de réfléchir au côté manichéen dont on présente les guerres en général. Les "méchants" sont-ils forcément tous sans scrupules, les "gentils" sont-ils tous de valeureux héros droits et intègres ? Combien d’atrocités ont eu et auront encore lieu sous couvert de beaux principes, quels que soient le lieu ou l’époque. Et combien d’honnêtes familles perdent tout à cause d’idéaux qui ne sont pas les leurs…

Mais trêve de digressions, je ne suis pas là pour faire un essai philosophico-historique mais bien pour vous présenter un roman, que dis-je, une œuvre ! Scarlett O’Hara est une belle jeune fille prétentieuse et insouciante, qui fait tourner la tête de tous les hommes qui l’entourent… sauf de celui qu’elle voudrait ! L’entrée en guerre de la Géorgie va bouleverser sa vie, la jeune fille-à-papa va devenir le pilier de sa famille dans un pays dévasté.

Souvent présenté comme une grande histoire d’amour, je trouve que cette vision est trop réductrice. Certes l’histoire entre la belle et son bad-boy est la trame de fond, mais le cœur du roman c’est Scarlett, son caractère ambigu, son assurance de façade et son amour pour sa terre natale … Qui n’a pas senti des frissons courir le long de sa colonne vertébrale lorsque, agenouillée dans la terre rouge de Tara, elle déclame sa fameuse tirade « As God is my witness, I'll never be hungry again ! » (« que Dieu m’en soit témoin, je n’aurais plus jamais faim ! »). Malgré tous ses défauts je me suis toujours sentie incroyablement proche de Scarlett, j’ai pleuré, ri et espéré avec elle tout au long du livre, et même si je n’aurais certainement pas fait les mêmes choix qu’elle, sa volonté farouche de parvenir à ses fins me laisse admirative

Pour les anglophones je conseille la lecture en VO, qui n’est pas insurmontable (j’ai réussi sans soucis), et franchement Fiddle-dee-dee ça a quand même plus de classe que Taratata !

L’info en plus : Resté sans suite par son auteure, plusieurs écrivains se sont essayés à l’exercice. J’ai personnellement beaucoup aimé « Scarlett » d’Alexandra Ripley qui à mon sens respecte bien le style et l’univers de Margarett Mitchell. Par contre « Le clan Rhett Butler » m’a beaucoup déçue, je n’ai même pas réussi à le finir…

Commentaires (2)

sariasbooks le 02/06/2012
j ai lu scarlett aussi j ai bien aimé! Merci Amandine
http://sariasbooks.centerblog.net


blogdenath le 03/06/2012
rrrôôô j'avais un super comm et j'ai tout effacé, va savoir comment....
bon. bis repetita placet...
Autant en emporte le vent je l'ai lu à 13 ans, dans le vieux volume bruni qui appartenait à mon arrière grand mère et qui est à moi désormais: il est là, ouvert à mes côtés et son parfum m'emmène chaque fois si loin, sur les terres de Tara, ou à Atlanta ravagée par la guerre...ce livre je peux l'ouvrir n'importe où, je sais, je vois, je replonge instantanément...il est certes tout ce que l'on sait, histoire d'amour sentimentale de l'énergique Scarlett pour le falot Ashley, et j'ai vibré enfant à cet amour impossible, j'ai ri aussi de l'insolence rouquine des jumeaux Tarleton, palpité au bras du sulfureux Rhett... j'ai retenu mon souffle quand Mama serrait mon corset,j'ai accouché dans une chambre obscure, quand le canon grondait au loin, et bien sûr, j'ai pleuré la mort de Mélanie, mon premier "deuil littéraire"...
Mais pour moi, Autant en Emporte le vent c’est aussi, c'est avant tout l'amour de la terre, la terre rouge de Tara...et la naissance d’une femme, pragmatique et dure.
http://blogdenath.centerblog.net


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