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en gros le livre m'a plu puisque ça parle de s'évader et de se mettre dans des situations où l'indépendanc e
Par Anonyme, le 27.01.2019
pas mal j aime bien
Par Anonyme, le 08.12.2018
hâte de le lire - message subliminal
Par Laurence, le 17.10.2018
propre
Par Anonyme, le 30.09.2018
entièrement d'accord.
Par Laurence, le 14.09.2018
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Date de création : 03.05.2012
Dernière mise à jour :
17.10.2018
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Rubrique: le coin des lecteurs-Un article de Anne
La Trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine, suite et fin
La Nuit des elfes (vol. 2) et L’Heure des elfes (vol. 3)
AVERTISSEMENT : Attention, si vous comptez lire le 1er épisode Le Crépuscule des elfes, ne lisez pas cet article.
Genre : Fantasy
Années :1999 et 2000
Résumé du volume 2 :
L’histoire de La Nuit des elfes se passe environ 9 mois après la fin du 1er volume, Le Crépuscule des elfes. De l’épopée initiale, n’ont survécu que Lliane la reine des hauts-elfes, Uter l’un des 12 preux du roi Pellehun, Till le pisteur elfe et Freïhr le barbare, mais ces deux derniers n’apparaissent pour ainsi dire pas dans le 2e épisode.
Pour résumer rapidement, Lliane et Uter ont fini par comprendre à la fin du 1er épisode de la trilogie que le roi humain Pellehun et son bras droit le sénéchal Gorlois avaient monté le vol d’Excalibur – le talisman des nains – et du meurtre du toi des nains de toute pièce, dans le but de s’en emparer et de faire disparaître à terme la race des nains grâce à une guerre entre elfes – injustement accusés des faits cités précédemment – , nains et hommes.
Le deuxième épisode est ennuyeux à mourir. J’ai mis un temps fou pour le lire. Concrètement, il ne se passe pas grand-chose, mais l’histoire part dans tous les sens : un coup on suit Llandon dans sa vengeance contre les hommes (pour faire simple, la reine Lliane l’a trompé avec Uter et a mis au monde une enfant mi-elfe, mi-humaine du nom de Rhiannon ou Morgane pour les humains), un coup on suit Lliane dans son trip : seule avec ma fille contre tous, un coup on suit Uter qui retrouve Lliane grâce à Merlin l’enchanteur jeune, croisé en fin d’épisode 1. Puis patatras, par les pouvoirs de la magie elfique, Uter et Lliane, bien que chacun dans leur corps, ne font plus qu’un par l’esprit et Uter devient un super chevalier (de la mort qui tue) possédé par l’esprit de sa reine chérie et prend la tête – avec et sans mauvais jeu de mots – d’une armée qui bave devant ce Pendragon. Ah oui, et j’ai oublié aussi les passages avec le méchant, vieux et pas beau Gorlois qui piétine le cadavre de son ami Pellehun, tout aussi méchant, vieux et pas beau, en violant sa jeune épouse Ygraine puis en ravissant la couronne du royaume des hommes.
Mon avis : Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé ce deuxième livre qui part trop dans tous les sens et qui est cousu de fils blancs. Il est d’une longueur non justifiée et au bout d’un moment, le côté « tout est au pire dans le pire des mondes » presque jusqu’à la fin est franchement casse-pied. C’est bon, on a compris que Lliane est seule et pas contente des réactions de jalousie non-elfiques de son mari Llandon. C’est bon, on a compris qu’Uter a un côté héros malgré lui et rampe dès qu’il s’agit de Lliane. Ok, Gorlois est un gros méchant, pas beau, pervers et sadique qui aime dominer tout et tout le monde, par la force et la plus grande violence. Seul réel intérêt à mes yeux dans ce livre : le personnage de Merlin qui prend toute son ampleur et permet de voir petit à petit se dessiner le lien avec les légendes arthuriennes. Certes, il n’est pas aussi barré que dans le dessin animé « Merlin l’enchanteur » ou dans la série Kaamelott, mais j’aime bien son rôle en retenu et en retrait, mais pas trop, de l’histoire.
Ma note : Je mettrais 11/20, pour Merlin et parce que cette histoire, même casse-pied, est nécessaire pour faire le lien avec le dernier volume.
Résumé du volume 3 :Cette fois, rien à voir avec la lenteur du 2e épisode. On retrouve beaucoup plus le rythme du 1er volume, puisqu’une partie est consacrée à une nouvelle quête.
Dans L’Heure des elfes, le peuple nain a disparu ou presque, les elfes sont de moins en moins nombreux et très éparpillés, seuls les hommes sont encore vraiment là. On retrouve la reine Lliane, très en retrait au début du livre, mais dont le rôle redevient majeur sur la fin. Uter Pendragon a tué Gorlois et a retrouvé son amour de toujours, la reine Ygraine, jeune et belle veuve de Pellehun et Gorlois. Uter épouse Ygraine et devient roi, d’autant plus que la Pierre de Fal – le talisman des hommes – l’a reconnu comme roi. Précisons, même si ce n’est pas majeur ici, que de cette union naît Arthur.
La trame de ce dernier épisode est en fait assez simple : alors qu’on croyait le royaume des hommes enfin en paix, il est malheureusement attaqué par les monstres – 4e tribu de la déesse Dana (voir Le Crépuscule des elfes) – dirigé par Celui-qui-ne-doit-pas-être-nommé et sa lance de Lug – le talisman des monstres. Toute l’histoire repose sur la guerre impossible entre les humains et les monstres. Les humains sont affaiblis et peu nombreux, face à des monstres qui déferlent par centaines de milliers et quasi imbattables. Ce n’est qu’au prix d’une ultime alliance entre les hommes et les elfes encore en vie qu’il y a un espoir de succès. Mais cette alliance se double d’une nouvelle quête : celle de Lliane, aidée par le barbare Freïhr, et d’une poignée d’hommes et d’elfes, qui doivent au péril de leur vie s’emparer du talisman des monstres et si possible tuer leur chef.
Mon avis : Moins bien que Le Crépuscule des elfes, cet épisode se défend tout de même. Il permet, comme on dit, de boucler la boucle et surtout de faire le lien avec les légendes arthuriennes. C’est bien simple, à la fin du livre, il n’y a plus qu’à attendre qu’Arthur grandisse et découvre Excalibur dans sa pierre. Mais revenons à L’Heure des elfes. L’histoire est rythmée, même s’il y a quelques longueurs, et assez captivante. On a tendance à se dire qu’Uter vaincra à la fin, mais finalement, ce n’est pas si simple et bien plus tragique que la fin « happy end » du 2e volume. Comme dans le 1er livre, la disparition de certains personnages fait mal et on se demande « pourquoi lui/elle ».
Ma note : 15/20. J’ai passé un bon moment et j’ai envie d’aller faire un tour du côté des fictions récentes autour d’Arthur et des chevaliers de la table ronde.
Merci Anne ça m'a donné envie de remettre le nez dedans.